Le jeu du Jacquet (ou Backgammon) - 34
Voilà un jeu intéressant pour le dyscalique !
Il s’agit de déplacer des pions (chacun des deux joueurs a sa propre couleur) sur les 24 cases du plateau. On les déplace deux à la fois en lançant les dès.
Apprendre à jouer avec les dès constitue le point de départ. Comme il n’y a que 6 chiffres exprimés en séries de points noirs sur des dès blancs, l’identification des chiffres de 1 à 6 est simplifiée. Et pour le calcul mental, la combinaison des deux dès est excellente. Il y a aussi la possibilité d’utiliser un troisième dès qui se limite à marquer la valeur du jeu que l’on peut doubler à chaque tour, comme un pari. Mais cette option est secondaire et facultative, si on le souhaite.
Le plus difficile dans ce jeu consiste à placer les pions sur les cases dédiées au début du jeu. Pour faciliter cela, rien n’empêche de marquer le plateau au crayon, ainsi pas besoin de mémoriser ou de consulter à chaque fois les règles.
Lorsque le premier joueur jette les dès, il peut additionner les nombres pour ne bouger qu’un seul pion ou jouer le nombre de chaque dès pour deux pions distincts; ou bouger un ou deux de ses pions selon différentes options qui s’offrent à lui. Pour un dys, c’est de toute façon ce qui se passe dans sa tête lorsqu’on vient à parler chiffres ! Mais là, les options sont limitées aux espaces disponibles sur le plateau. On peut « manger » un pion adversaire isolé et se faire manger les siens. On peut bouger n’importe quel de nos pions sur le plateau, à nous de choisir.
Bien sûr, il y a des combinaisons optimales, mais on les apprend avec le temps. Et on joue les doubles deux fois ! Ce jeu n’est guère compétitif. On joue presque contre soi-même, pour « rentrer » tous nos pions de l’autre côté du plateau aussi vite que possible, alors que l’autre joueur, jouant lui aussi contre lui-même, avance dans la direction opposée. Lorsque nos pions se croisent, c’est là qu’on peut se faire « manger » et que notre pion devra retourner au départ, ressortir, et recommencer son périple à travers le tableau et les pions adverses.
J’aime particulièrement ce jeu car on y utilise les chiffres visuellement, ce qui facilite le travail du dys.
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